Le street marketing est un outil de communication avantageux. Il s’agit d’une stratégie de communication employée depuis toujours mais qui a connu certaines amélioration. Il permet d’entrer en relation directe avec les clients et la promotion des produits est ainsi plus efficace.
Pourquoi faire du street marketing ?
Le Street Marketing n’est pas un outil de communication innovant qui vient d’apparaître sur le marché de la distribution de biens et services. Auparavant, il se présentait sous forme de tracts et de divers objets publicitaires. La modernisation a conduit à une amélioration de ces moyens de communication. En fait, le street marketing permet d’approcher directement la clientèle au moment opportun.
L’entreprise a donc une relation directe avec les consommateurs et même avec les clients potentiels. La transmission de l’information est certaine et les clients satisfaits en attirent d’autres. Toutefois, il faut veiller à ce que les cibles soient impliqués par les offres. Avec une opération marketing dans la rue, la marque se rapproche de l’acheteur.
Les autres avantages du street marketing
Ciblage, coût et propagation
Avec le Street Marketing, la cible est bien choisie parmi une population donnée. L’entreprise n’aura alors qu’à déterminer l’endroit stratégique pour toucher le plus de monde. Il peut s’agir par exemple de la sortie du métro, de l’entrée d’un magasin, des quartiers universitaires ou des quartiers d’affaires. Selon les régions, il y a toujours des endroits où on peut retrouver un fort regroupement d’acheteurs potentiels.
Le fait est que les personnes les plus influencées par les publicités sont les jeunes. En effet, ils réagissent de façon plus positive que les plus âgés. Les sociétés trouvent ainsi dans le street marketing pour les attirer. Une fois que les clients sont satisfaits, les informations se répandent plus facilement de bouche à oreille.
Un autre avantage non négligeable du street marketing est le coût de l’opération. Nul besoin d’avoir un budget de 7500 à 15000 euros pour monter une communication efficace. Avec, le street marketing, on peut réussir avec un budget d’environ 1000 euros. Par rapport à une campagne de presse ou à une publicité à la télévision, le coût est négligeable.
Les normes à respecter concernant le contenu du flyer
Le nom et l’adresse de l’imprimeur
Selon l’article 3 du 29 Juillet 1881, le nom et l’adresse de l’imprimeur doivent être mentionnés dans les flyers destinés au public. Lorsque l’imprimeur est aussi l’auteur de l’imprimé, la notification « Imprimé par nos soins » doit y figurer. Elle est validée lorsque le propriétaire s’identifie selon le règles établies. Le non-respect de la loi peut être passible d’une sanction pénale : le paiement d’une amende de 3.750 euros.
Les bilboquets ne sont pas concernés par cette règle. Il en est de même pour les ouvrages de ville comme les lettres, les avis, les enveloppes entêtes, les entêtes, les cartes d’adresses et les cartes de visite.
Les mentions légales relatives aux personnes morales ou aux personnes physiques immatriculées :
D’après les articles R.123-237 et R.123-238 du Code de commerce, il est essentiel de notifier sur tous les outils publicitaires :
- le numéro R.C.S avec le nom de la ville où est situé le greffe,
- la dénomination social ainsi que le siège social,
- la forme sociale et le capital social pour les entreprises commerciales.
La pénalisation en cas de non indication est une contravention de 4è classe, qui correspond à 750 euros d’amende.
Le français : langue obligatoire du flyer
Concept du flyer
Les flyers sont des tracts publicitaires et ils sont utilisés dans le secteur commercial pour faire connaître des produits ou des activités. La publicité est spécifique en fonction de son contenu et du public cible.
Loi en vigueur
Selon l’article 2 alinéa 2 de la loi Toubon n°94-665 n°95-240 du 3 Mars 1995, toutes les publicités doivent être en langue française qu’elles soient écrites, parlées ou audiovisuelles. Les autres langues peuvent être utilisés en rajoutant une version française lisible, audible et compréhensible. Le non-respect de cette loi est passible d’une contravention de 4è classe (750 euros d’amende).