Le crédit irresponsable a mis le monde sur les genoux, en proie à une crise sans précédent. Avec pour seule préoccupation le retour maximum des investissements financiers, sans regarder aux champs d’application des capitaux, certains banquiers ont provoqué une catastrophe, que nous payons aujourd’hui. Cette crise a permis, en revanche, de mettre sous les projecteurs une nouvelle forme d’investissement, qui venait à se développer ses dernières années : les fonds ISR, issus de la finance éthique.
Le blog du crédit revient sur les bonnes pratiques financières, telles qu’elles ont été débattues au dernier BarCamp de la finance éthique, avec plusieurs articles thématiques. Les fonds ISR sont une des parties les plus visibles de cette nouvelle façon de voir l’argent et les investissements, où, en plus de demander des contreparties financières, on demande également des contreparties extra-financières. On investira dans des entreprises spécialistes en recyclage, ou qui s’engagent à avoir une politique de l’emploi responsable, ou qui font des microcrédits. Les champs d’application de la finance éthique sont nombreux, et permettent de s’assurer que notre argent ne contribuera pas au réchauffement climatique, à aider des sociétés de crédit qui provoquent le surendettement ou à financer des entreprises d’armement. C’est à la sensibilité de chaque investisseur socialement responsable de décider où il veut placer son argent.