Si le chômage est toujours au cœur de l’actualité, certaines branches peinent à trouver des candidats qualifiés.
C’est le cas du métier d’animateur périscolaire, où encore actuellement, des milliers de postes restent encore à pourvoir par du personnel qualifié.
Mais pour cela, il faut se former, et certains n’osent pas encore franchir le pas.
Un animateur périscolaire qualifié
Lors de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, le sujet avait déjà été soulevé. Il était alors nécessaire en 2013 de recruter du personnel qualifié pour exercer les fonctions d’encadrant dans les écoles.
Devant l’insuffisance de personnel, avaient alors été recrutés des titulaires du Bafa.
Mais le Bafa n’est pas le premier choix en matière d’accompagnement périscolaire. Le véritable diplôme qui prépare au métier d’animateur périscolaire est le CQP (littéralement le Certificat de Qualification professionnelle d’Animateur Périscolaire).
Il se prépare et s’obtient à l’issue d’une formation dispensée par des organismes tels que celui-ci, ayant les autorisations nécessaires pour le délivrer.
Mais le CQP s’obtient à l’issue d’une formation longue (en comparaison au Bafa), et peu connue des personnes cherchant à exercer ce métier. Faute de mieux, de nombreuses écoles ont donc préféré engager des personnes ayant le Bafa, qui sont plus faciles et rapides à recruter.
Financer son CQP d’animateur périscolaire
Pourtant, il existe des aides permettant d’aider ceux qui le souhaitent à se former au CQP d’animateur périscolaire.
Plusieurs options existent pour les épauler, comme par exemple le plan de formation employeur ou encore, la formation en alternance.
C’est cette dernière solution qui a été utilisée par certaines collectivité, comme ici dans le Lot, afin de pallier à un manque de personnel qualifié.
Il suffit, pour ce faire, de se renseigner auprès de la mairie de votre lieu d’habitation ou sur un site spécialisé du gouvernement tel jeunes.gouv.fr.
7000 postes d’animateur périscolaire encore à pourvoir dans l’Ouest
Certaines personnes hésitent encore à suivre cette formation parce qu’elles craignent de ne pas trouver d’emploi par la suite. D’autres ignorent tout simplement l’existence du CQP.
Pourtant, il s’agit bien d’un métier qui recrute. Actuellement, et deux ans après la mise en place de lé réforme des rythmes scolaires, ce sont encore 7000 animateurs qui sont recherchés dans tout l’Ouest de la France.
La branche souffre d’une méconnaissance du grand public. Pourtant, à l’heure où de nombreux jeunes sont encore sans emploi, le métier d’animateur périscolaire pourrait être une voie à suivre. Avec un diplôme qualifiant au bout du chemin.