L’histoire de la vanille bourbon commence d’abord au Mexique. Le vanillier poussait à l’état sauvage dans la forêt, c’est l’abeille Mélipone que l’on trouve uniquement dans cette région du centre-américain et l’oiseau Colibri qui fécondent les fleurs de la vanille naturellement. De l’antiquité au moyen âge, les épices étaient réservées aux Dieux, à la prière et aux offrandes… Elles étaient devenues une monnaie d’échange.
Au XVIe siècle, Hernàn Cortés, le conquérant espagnol du Mexique arrive à Tenochtitlan actuel Mexico avec ses hommes, reçoit de l’empereur aztèque Montézuma en guise de respect, une boisson chaude à base de cacao parfumée de cette gousse de vanille noire appelée Tlilxot Chitl. Il décida d’en expédié en Espagne.
Très vite, l’Espagne dont l’Andalousie et l’Europe s’emparent de cette épice de madagascar. Au début, elle était destinée à la haute société, aux élites. Les européens ont aussi importé des lianes et planté les boutures dans leurs serres. Ces orchidées ont fleuri mais leurs fleurs ont fané sans donner une gousse. Il ya ici une énigme qui a mit plus d’une génération à élucider. Il manquait donc à cette plantation européenne l’abeille et l’oiseau mexicains. Que va-t-on faire ? On a découvert que les plantes sont comme les humain. Pour avoir une fécondation, il faudrait une rencontre entre le mâle et la femelle ! En général, c’est le vent qui permet cette relation; mais pour le cas de la vanille et quelques plantes, il leur faut d’un intervenant extérieur car leurs organes sont séparés par une membrane étanche.
En plus de sa saveur délicieuse, on a attribué à la vanille naturelle toutes sortes de vertus curatives, aphrodisiaque, cicatrisant, conservatrice, soigne toutes les maladies infectieuses.
Enfin, la culture, le marché des épices étaient l’une des sources de convoitises et de déplacement au temps colonial. Les européens naviguaient dans des caravelles à travers le monde à la recherche d’une terre fertile.