Parmi les différents jeux d’argent en ligne libéralisés en juin 2010, les paris sur le Turf se sont largement taillé la part du lion. Les mises ont connu une hausse de 12 %, le produit brut des jeux est pour sa part en augmentation de 29%. Ceux qui prévoyait rapidement une forte hégémonie des paris sportifs en sont pour leur argent, le joueur français plébiscite majoritairement les paris hippiques.
Historiquement dans la culture des parieurs français, on compte désormais plus de 500 000 comptes onlines actifs et les joueurs même les moins réceptifs aux nouvelles technologies se tournent vers l’activité en ligne. On a ainsi pu voir une hausse de 13% des parieurs de plus de 55 ans.
Néanmoins, tout n’est pas encore rose et la concurrence peine à tirer son épingle du jeu face au mastodonte qu’est le PMU. Il faut dire que l’opérateur historique a depuis l’ouverture sorti l’artillerie lourde en déployant un site novateur, de nombreuses campagnes publicitaires offline et online mais aussi rajouté de nombreuses cordes à son arc en proposant également du pari sportif et du poker en ligne.
En face les rivaux comme Zeturf , LeTurf ou encore GenyBet.fr tente de conquérir le cœur des parieurs en proposant une offre se distinguant singulièrement du PMU , en offrant des bonus plus attractifs ou en tentant de percer via des canaux comme les applications mobiles et autres tablettes numériques.
Preuve que le marché affiche une santé insolente, la Française Des Jeux serait également entrain de concocter une offre de paris hippiques. Si rien n’est encore défini, les bénéfices générés par les paris hippiques ne laissent pas insensible même les plus gros. Il se murmure d’ailleurs que la FDJ ne serait pas la seule attirée et d’autre opérateurs de renom pourraient faire une leur entrée dans le petit monde des courses.