L’ACA ou Automobile Club Association a édité en 2012 un livre intitulé La cote Argus, 85 ans d’histoire. Le journal spécialisé, surtout connu pour l’automobile aujourd’hui, a en effet vu le jour en 1927 pour mettre en place la cote automobile officielle. Cette dernière était alors gérée par le cabinet Autoveritas.
Aujourd’hui, L’argus continue de fournir les cotes des automobiles, des deux-roues, des poids lourds, semi-remorques, tout terrain légers, et quads (depuis 2007).
Les cotes d’avions civils ont quant à elles été diffusées dans L’argus entre 1968 et 1980. Ces véhicules concernent une plus moindre partie de la population ce qui peut expliquer l’arrêt aussi tôt de cette cotation. D’autres ont une plus grande longévité. L’automobile et les poids lourds et utilitaires légers sont les locomotions historiques du magazine.
Il est à noter que la cotation de véhicules n’est pas une donnée anodine. Cette cote définit le prix à un instant t d’un véhicule. C’est sa valeur marchande. Ce tarif est pris en compte par les assurances et par les concesionnaires automobiles dans les cas d’offres de reprise pour l’achat d’une automobile neuve.
Dans le marché de l’occasion automobile, la cote Argus est annoncée la plupart du temps par le vendeur particulier. Elle permet de justifier du prix de vente d’une voiture en fonction de l’état d’entretien du véhicule. C’est également une valeur pivot autour de laquelle va tourner la négociation du prix final. Il est donc indispensable qu’un acheteur se tienne au courant de cette cotation.
De nos jours on considère la cote Argus comme étalt la plus fiable. Connaître la cote officielle d’un véhicule est payant, et les cote gratuite figurant sur le marché sont le plus souvent des estimations de la cote réelle fournie par L’argus. Ainsi une mention « selon L’argus » sur une annonce de vente de voiture d’occasion doit logiquement préciser la source de cette cote.
Dans le futur, on pourrait imaginer des cotes sur les véhicules du futur ! Si le film Retour vers le futur dit juste, nous devrions avoir d’ici peu des skate boards flottants. Il serait plutôt drôle de voir cette locomotion entrer dans L’argus !
En revanche les cotes des deux roues ne comprennent pas les cotes des vélos. C’est pourtant un marché fleurissant et la vente de vélo d’occasion est très courante. Une régulation de ce marché permettrait sans aucun doute un meilleur contrôle des tarifs qui sont aujourd’hui pratiqués en négociation directe au bon vouloir du revendeur.