Le Salon Rétromobile a ouvert ses portes au public du 5 au 9 février 2014, à Paris. C’est toujours un événement plein de succès et de nostalgie, avec la même intensité de passion. Pour la 39ème édition, le programme a été à la hauteur des attentes de chacun. Parmi les nombreuses mécaniques présentes sur le Salon, les organisateurs ont mis l’accent sur la commémoration du centenaire de la guerre 14-18, et présenté une exposition de voitures de Maharadjas. Mais parmi tous les véhicules présents, trois méritaient le détour.
La R8 Gordini
Elle a ainsi fêté dignement ses 50 ans cette année, avec divers modèles présents sur le salon. La R8 a marqué l’histoire de la France, en étant l’une des toutes premières voitures commercialisée avec 4 freins à disque. Son moteur à 5 paliers fut largement repris par les modèles successeurs de la marque, comme Twingo, Clio, Super 5 et Express, une lignée de sportives abordables. Elle tient d’ailleurs son nom de la part du préparateur de moteurs qui a fait son succès. Avec son comportement de sur-vireuse, elle deviendra une véritable icône dans le monde du sport automobile français.
La Ferrari 330 P4
La renommée de cette mythique Ferrari n’est plus à défendre, tant ses lignes ont fait parler d’elle. Grâce au travail de l’ingénieur Mauro Forghieri, elle a gagné ses titres de noblesse et une renommée internationale, en témoigne son titre mondial à l’occasion du Trophée international des prototypes, en 1967. Compétitrice haut de gamme de la marque Ford, elle garde une belle réputation et a fait une entrée très remarquée au Salon rétromobile. En effet, c’est sur le même camion qui la transporta à l’époque au Mans (un Fiat Bartoletti) que la mythique Ferrari 330 P4 a pris dignement sa place à l’exposition.
L’Alpine indétrônable
Le Salon Rétromobile a fait la part belle à la collection personnelle d’Alpine de Jean Rédélé. C’est en 1955 qu’il crée la société Alpine et le premier modèle, qui entre dans l’histoire en gagnant le rallye des Mille Miglia ,en 1956. Dès ce moment, la production est diversifiée, pour s’étendre à des véhicules d’endurance. De nouveaux prototypes voient le jour dès 1961, après la vente de la licence de fabrication A108 au Brésil, ce qui permet au constructeur d’alléger ses lourds investissements. Tous les championnats d’endurance comptent désormais des modèles de la marque, de Daytona à Monza, en passant par Reims, Monthléry. Les prototypes monoplaces restaurés et exposés étaient nombreux, comme la M64, ou la A210.
Tous ces véhicules sont bien entendu des voitures de collection. Elles font rêver les amateurs d’automobiles et certains peuvent même s’en procurer pourvu que la cote Argus ne soit pas non plus faramineuse !
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